Remarque:

C'était encore un bon séjour dans la forêt du grand noyé duquel je revenais, la charrette remplie de minerais de fer. La route entre cette forêt et la capitale générait en moi une certaine nervosité. Traverser les campagnes arswaltiennes me rappelait de très mauvais souvenirs. Ma rencontre avec Mélaskholès qui s'était soldée par l'arrêt brutal de toute relation avec Eleanor - du moins, je pris mes distances à la suite de cet incident, le cerbère qui avait surgi de nulle part après le domptage d'un cornu pour ce même idiot d'acolyte, et encore d'autres cerbères avec Alarick et Amorine, point culminant où je pus dire avec certitude que je détestais cette vieille carne.

Je frissonnais. Des cerbères. Quelles immondes créatures. Leur existence même était une plaie. Ils étaient forts, leurs pattes étaient puissantes, leurs crocs étaient aussi résistants que du diamant, leur souffle sulfuré crachait vapeur empoisonnée et flammes et quand enfin on en venait à bout, ils explosaient dans une puissant déflagration qui vous propulsait des mètres en arrière vous causant de sérieux dommages. Il fallait être sacrément sadique pour inventer pareille engeance du mal ...
Je n'avais pas honte de le dire, ils étaient ma bête noire. Moins j'en voyais, mieux je me portais. Mais malheureusement, à chaque fois que j'étais dans le coin, je pouvais être SUR que j'allais au moins en rencontrer un, c'était certain !

Jetant un coup d'œil en arrière, je découvris Douce, roulée en boule sur le dos du canasson, profondément endormie. Ce n'était pas compliqué, finalement, la vie d'un familier. Logé, nourris, bien entretenu pour une présence constante et une amélioration de mes pouvoirs. Elle n'avait pas à se plaindre ... Je souris, tout en m'allumant une cigarette, la dernière du reste.

Plus d'une heure de route, et toujours le calme plat. C'était presque trop beau pour être vrai. J'avais rejoint le chemin principal qui menait à l'entrée sud d'Arswalt, mais il me restait encore quelques heures de trajet devant moi, et une belle escalade. Je touchais du bois, rien ne m'était encore tombé dessus et je priais l'Arbre et tous ses saints buissons que cela reste ainsi.

Pour tuer le temps, je perdis mes pensées dans le bleu du ciel, en imaginant déjà les nouveaux arrivages de marchandises dans le bordel où j'étais devenu, à force, un fidèle habitué. Je n'étais pas trop d'humeur pour de la monotonie, et si le fer que je ramenais me rapportait gros, je pouvais envisage très clairement de faire une belle fête, et passer ma nuit en compagnie de trois voir quatre demoiselles expertes. Il faudrait que je repasse avant chez Rufus et Dahn, pour leur laisser Douce : la dernière fois qu'elle m'avait accompagnée, non seulement elle avait joué les vierges effarouchées alors même qu'il n'y avait rien de plus naturel que deux corps qui se débattent sous les couvertures d'une part, et puis, j'avais presque du supplier pour que ma conquête du soir s'occupe du moi tellement elle était obnubilée par le cornu ! "Oooh qu'il est mignoooon". Ouais, ouais, ça va. C'est un cornu quoi. Pas un bébé chat ...

Quelques secondes plus tard, j'étais au sol. Sans rien avoir compris. Une douleur assourdissant m'avait pris dans tout le corps. Face contre terre, je mordais la poussière, yeux clos. J'entendais bien les bêlements de Douce, de manière lointaine, mais ce qui me soufflait aux oreilles était le souffle chaud et putride d'une bête qui s'était jetée sur moi et me maintenant d'une puissante patte au sol. Inutile que je me retourne ou me relève, je savais que je m'étais encore fait avoir. Un putain de cerbère. Encore.
Il était inutile que je tente de lui échapper, ses griffes étaient bien trop profondément ancrées dans mon dos. D'une main, je parviens malgré tout à accéder à ma poche arrière et à me saisir de mon sceptre, en prévision d'une contre-attaque. Mais je me figeais immédiatement. Dans ma vue périphérique, et sous les cris affolés de Douce, une seconde ombre se glissait lentement vers nous. Un second cerbère.

Putain de merde. Je suis mort.

Spoiler:

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'Combat (facile)' :

Travailler dans la mine ça avait du bon ! A part rentrer le corps plein de poussière au point de devoir salir et noircir l’intégralité de l’eau d’une rivière au moins on en ressortait avec un corps de rêve et des muscles d’acier ! Est-ce réellement son objectif ? Pas vraiment il avait surtout envie de remplir ses …. Sa bourse ! Il faut dire que l’avantage du cuivre et des minerais à miner c’était quelque chose qui pouvait se vendre assez cher ! Et de toute manière il parait que la guilde en a besoin donc d’un certain sens c’est rentable ! Il avait toujours son petit trou à miner ce n’étais pas bien grand et puis de toute manière il était surtout là récupéré ses minerais. C’était un peu au petit bonheur la chance l’avoir on avait de la chance et le trou que l’on nous avait confié au début nous permettait d’avoir assez de ressources pour avoir un train de vie de véritable roi ! Par contre parfois c’était l’inverse dernièrement il avait perdu un peu le moral au niveau de son travail de mineur non pas qu’il ne voulait plus le faire mais juste qu’il avait enchainé une grande période de vie donc d’un coup son travail était devenu bien moins palpitant …. Mais cette fois il sentait que les dieux étaient avec lui ! Le dieu de l’argent était sur son épaule droite et le dieu de la guerre était sur son épaule gauche et entre ses mains évidement c’était celui de la mine !

Sur le retour Arthur avait pris une certaine habitude c’était peut-être assez surprenant pourtant très simple, quand il avait fini de miner il faisait un petit détour vers le grand mur et ainsi pourvoir l’admirer cette fortification immense c’était vraiment surprenant que l’on puisse imaginer que des êtres aient créer quelque chose de cette envergure est ce que c’était les premiers élus ? Ou alors est ce que c’était l’arbre ? De toute manière c’était beau alors autant en profiter ! Puis il coupait à travers la forêt pour retourner directement à la capital il acceptait de faire un tel détour en général quand il n’étais pas trop chargé ou alors que le temps s’y prêté ! Cette fois l’ambiance de la forêt semblait plus dangereux c’était étrange mais il ressentait comme si quelque chose allait ce passer à n’import quel moment …

Un bruit de de course puis sons un peu plus sourds comme quelqu’un en train de tomber ou alors quelque chose il pouvait sentir qu’il y avait des monstres alors c’était soit un animal en train de se faire poursuivre ou alors c’était un humain … C’était très proche. Arthur n’écoutant que son courage et sa confiance en lui-même il se déplaça comme une ombre en direction des bruits et en arrivant il vit quelqu’un qu’il semblait déjà avoir croisé par le passé en tout cas il le chercha pas plus longtemps et chargea la première bête qui était sur le point d’aller attaquer le dos de l’homme a terre. D’un coup puissant il l’éjecta sur le côté puis il fit de même avec le deuxième historie de laisser de l’air au blessé, malheureusement il était arrivé un peu trop tard les monstres avaient déjà fait leur office …

Arthur : Hey ? Ca va ?

Il commença a lui faire faire un tour sur lui-même avant de reconnaitre le jeune homme

Arthur : Iain ?! Ca va ? Tu peux te lever ? Ne t’inquiète pas je suis là mon ami

Et bah décidément les hommes en toge ce n’est vraiment pas résistant …

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