Ressources et item:

Aucun tailleur... Mélaskholès ne connaissait aucun tailleur ! Pourtant, il avait en sa possession la totalité des ressources nécessaires à la fabrication d'une jolie coiffe. Il avait longtemps chercher une solution, errant aux alentours de Gros Didier. Il avait l'espoir de l'entendre dire qu'un membre de la guilde pourrait être l'homme ou la femme de la situation. Mais jamais la solution vint jusqu'à lui. Il ne lui restait donc plus qu'une chose à faire. Se rendre à l'atelier et lancer un appel à l'aide.

Tant pis ! Il passerait une simple commande et le premier venu pourrait s'en occuper. Il marchait donc d'un pas bien décide. D'ici peu, il aurait une magnifique coiffe et que demander de plus pour être heureux ? Il pourrait bien faire un habit pour Grelot, mais il doutait qu'on accepte. Le jour où il croiserait un tailleur, il le lui demanderait alors. D'ici là, il fallait à son familier s'armer de patience. D'autant plus qu'avoir un maître aussi bien élégamment habillé risquait de le rendre jaloux... C'était problématique.

Il entra dans l'atelier, prit une feuille sans rature et y griffonna quelques mots :

« Bonjour l'ami, je ne sais pas qui tu es mais moi je m'appelle Mélaskholès. J'ai besoin de tes services pour me confectionner une resplendissante coiffe. Te sentirais-tu capable de faire de moi un homme heureux ? Tu trouveras à ta disposition toutes les ressources nécessaires et même des pièces d'or. Comme ça, tu ne perds rien (Bon, tu n'y gagneras rien non plus mais peut-être te laisserais-je une pièce ou deux la prochaine fois ! Mais pour ça, j'aimerais déjà te connaître). Je repasserai d'ici... »

Mélaskholès était arrivé à la fin de sa feuille. L'idée de la retourner pour finir sa phrase ne lui vint pas à l'esprit, mais peu importait. Le message contenait déjà le principal. D'autant plus que ce n'était pas la première fois qu'il se faisait avoir. Alarick lui avait malgré tout fabriqué son bâton. C'était bien là la preuve qu'on pouvait se faire comprendre sans même finir ses phrases.

Il placarda son mot sur un panneau déjà bien rempli et croisa le maximum de ses doigts pour que sa commande passe en priorité.

- Arthur !

-  …

-  Arthur je sais que tu m’as entendu ! Tu as une commande alors bien ici !

Après un cours soupire il s’était dirigé vers l’atelier pour y récupérer la liste qu’on lui avait fait, en réalité il pensait devoir faire une commande longue comme son bras surtout depuis le temps qu’il n’était pas passé mais heureusement pour lui ce n’était qu’une seul message.

Bonjour l'ami,

Je ne sais pas qui tu es mais moi je m'appelle Mélaskholès. J'ai besoin de tes services pour me confectionner une resplendissante coiffe. Te sentirais-tu capable de faire de moi un homme heureux ? Tu trouveras à ta disposition toutes les ressources nécessaires et même des pièces d'or. Comme ça, tu ne perds rien (Bon, tu n'y gagneras rien non plus mais peut-être te laisserais-je une pièce ou deux la prochaine fois ! Mais pour ça, j'aimerais déjà te connaître).

Je repasserai d'ici...

- Mélas ça me dit quelque chose surement quelqu’un que j’ai sauvé fut un temps ? Ce n’était pas pendant le fléau ? Bah ça me reviendra !

Donc il voulait une Coiffe envouteuse ? Il avait bien de la chance de faire une commande de ce type c’était bien plus rapide pour Arthur car depuis qu’il avait commencé à travailler il avait augmenté son expérience à la couture en plus d’avoir déjà au préalable fait ce genre de coiffure entre autres chose. Maintenant qu’il fallait payer pour pouvoir fabriquer des équipements ça devenait d’un coup beaucoup moins passionnant pourtant le chef semblait beaucoup plus joyeux ce qui était en soit tout à fait normale car il allait gagner de l’argent à chaque fois qu’il allait travailler peut-être que lui aussi devrais y penser ?

- aïe …

Voilà ce qui arrive quand on réfléchi tout en travaillant … Un jour il ferrait lui aussi une commande à Mélas et celui-ci le ferra avec un grand sourire c’est un échange de bon procédé avec une vision dans l’avenir !

D’ailleurs une fois qu’il avait fini son travail il se demanda si ça pouvait être une bonne idée de laisser sa marque sur ce qu’il produisait, ça pourrait potentiellement permettre de trouver d’autre client sauf que … Est-ce qu’il avait vraiment besoin au vu du nombre de ces commandes ?

« Bonjours Mélas,

Je te laisse ta commande et j’espère qu’elle te ravira

Arthur »