Autant il était pressé de voir à quoi allait ressembler son anneau de vent, autant découvrir son nouveau casque ne l'enchantait guère... Déjà rien que son appellation le rebutait : coiffe épouvantable, ça voulait tout dire ! Mais d'un autre côté Amorine lui avait assuré qu'elle lui serait bien plus utile que le simple casque en fer qu'il avait reçut à son initiation.

Ayant tout confiance en l'enchanteresse, ils avaient donc rejoint la guilde des tailleurs pour déposer un mot au panneau d'affichage. Sortant le sac préparé à l'avance et qui contenait les ressources nécessaires à la fabrication soit une peau de lapin, un poil de chien, une serre royale et deux dents dorées, il le confia à l'accueil tandis qu'Amorine épinglait le mot demandant la fabrication de la coiffe.

De nouveau à l'extérieur, l'enchanteresse proposa un moment de détente et ils allèrent donc déjeuner dans une taverne réputée pour ses ménestrels.

Quelques jours plus tard, Alarick retourna à la guilde pour voir où en était sa commande.

On lui répondit qu'il n'y avait pas eu d'apprenti libre pour réaliser une commande bénévole et qu'il devait payer s'il souhaitait sa coiffe. On ne lui parla pas de prix mais de la qualité d'un travail presque industrialisé. Un mage tailleur les montait en un temps record. On lui dit que c'était un ancien élu à la retraite - un des rares à en être arrivé là - qui s'était reconverti et qui travaillait un peu pour gagner sa pitance.

Alarick avait haussé les épaules. Sa bourse était pleine et peu utilisée. Et il voulait sa coiffe.

Il hocha simplement la tête comme un accord et patienta quelques minutes avant qu'on lui rapporte son nouveau couvre-chef.

L'objet était beau, presque trop sophistiqué pour Alarick et ses guenilles... Mais Amorine lui avait assuré que c'était la coiffe adéquat pour les acrobates. Il posa sa bourse sur le comptoir.

- On a pas parlé de prix... 30 PO ça ira ? les pièces tintèrent sur le comptoir J'peux allonger à 50... il fourra sa main dans sa bourse replète

A retirer à Alarick: