Le membre 'Iain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 '1D20 (sort)' :


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#2 'Attaque ennemi' :

La réaction du magicien ne se fit pas attendre lorsque Mélaskholès marcha sur la créature endormie. « Tu vois ? Qu'est-ce que je t'avais dit ? » lui demanda Iain. L'acolyte se mit alors à réfléchir afin de s'en rappeler. Cela ne remontait pas à très loin et il était certain d'être en mesure de le lui dire. Déjà, ça il en était sûr puisqu'il l'avait écouté même si ce n'avait été qu'à moitié, Iain lui avait dit de ne pas le toucher. Et d'une certaine manière c'est ce qu'il avait fait puisque c'est la créature qui s'était en réalité glissée sous son pied. Mélaskholès mit ça dans un coin de son esprit, poursuivant ses réflexions. Ah oui ! Voilà qu'il s'en souvenait enfin. Il ne devait pas la toucher, au risque de la réveiller. Il s'en souvint parce qu'il avait trouvé ça logique. Il lui arrivait la nuit de se réveiller quand sa main engourdie le touchait. Mais que risquait-il si la créature se réveillait ? Il gonfla les joues et expira l'air de ses poumons.

« Que m'avais-tu dit Iain ? Je vais te le dire ! Heureusement que j'ai bonne mémoire quand même. Tu m'as très exactement dit de ne pas la toucher et de la laisser dormir... Après je sais plus... » Sa dernière phrase sonnait comme l'aveu d'une terrible faute. « Mais en attendant je m'en souvenais, moi ! » Dit-il pour sa défense. C'est que le pauvre lutin à grelots n'avait pas compris la rhétorique de la question.

Soudainement Iain plongea sur Mélaskholès, qui durant un bref instant crut qu'il allait lui faire un câlin. Pourquoi pas après tout ! Mélaskholès avait cru comprendre qu'il aimait, surtout avec les femmes, ces choses-là. Heureux comme jamais l'acolyte ouvrit les bras, prêt à y accueillir son ami. Mais il se passa une toute autre chose.

Mélaskholès s'envola littéralement. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il comprit que le magicien l'avait repoussé. Il atterrit un peu plus loin, sur les fesses. Le choc raviva ses douleurs et notamment le poison qui l'affaiblit sur le champ. Il fronça les sourcils sous la douleur mais aussi sous la colère. Alors qu'il s'apprêtait à crier sur Iain que ce n'était pas des manières de traiter un ami, qu'un petit câlin suffisait amplement, il le vit sous l'emprise de la créature qui s'en prenait à lui. Sur le coup, il se demanda si la fidélité de son ami était sincère. Le voir ainsi le corps abandonné avec la créature et non pas lui titilla sa jalousie. Puis il comprit, enfin, qu'il avait eu tord de douter de Iain. Celui-ci n'avait fait que le protéger, il venait tout juste de le comprendre.

« Iain ! » Cria-t-il en tendant une main théâtrale. « Je me souviens de tout désormais ! Ma mémoire m'est revenue ! Que l'arbre de vie soit loué... » Il joignit ses mains et entrecroisa ses doigts en guise de divin salut. « Tu me disais qu'une fois réveillée, elle nous attaquerait ! »

Voyant Iain toujours en difficulté malgré sa révélation, Mélaskholès se décida à réagir. Le magicien devait être lourd car il ne parvint pas à se relever. De plus, ses plaies étaient moches à voir. L'instinct de l'acolyte s'éveilla soudainement, il n'allait pas soigner Iain mais désintégrer la vile créature ayant osée s'en prendre à eux. Il brandit son arme devant lui, s'émerveillant au passage de sa courbure. Il y avait comme des veines, mais de bois, qui marquaient le manche. Toutes les occasions étaient bonnes pour admirer pareil engin. Il s'agita alors, luttant pour faire surgir toute sa puissance. Celle-ci fut libérée d'un seul coup. Une lumière blanche apparût alors et frappa cette affreuse fleur de plein fouet.

Le combat était terminé. Comme l'avait précisé Iain, Mélaskholès pouvait désormais danser. Mais ce dernier n'en avait pas l'envie, se préoccupant davantage de l'état de son ami. Il accourut et s'agenouilla auprès de lui. Constatant sa faiblesse, il l'aida à se tenir en passant un bras dans son dos.

« Tu as mal ? » Il leva les yeux au ciel, comme si la question venait d'un autre que lui. « Bien-sûr que tu as mal, tu as une sale mine... Veux-tu un câlin pour te réconforter ? Ou alors, je peux te soigner. Comme tu préfères ! »

Mélaskholès se demandait le plus sérieusement du monde quel serait le remède le plus efficace.

Spoiler:

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'1D20 (CAC)' : 19